Suite, à un mouvement de grève nationale le jeudi 20 mars dernier, la section Snéad-cgt, Snap-cgt, une partie de l'équipe pédagogique et un groupe d'étudiant·es de l'EESAB (École européenne supérieure d'art de Bretagne) ont choisi d'ouvrir les réflexions aux personnes impliquées dans le secteur culturel du Morbihan en organisant une Assemblée générale. Celle-ci s'est tenue lundi le 24 mars à l'EESAB de Lorient.
Depuis, deux AG ont eu lieu à l'EESAB. Avec les artistes, travailleureuses et diffuseureuses de l'art, d'autres syndicats, associations et collectifs se sont regroupés en un mouvement Culture en lutte 56 pour faire réseau.
Iels souhaitent mobiliser le monde de la Culture et œuvrer ensemble afin :
- de pallier au statut d'artistes auteur·ices,
- de porter et faire connaitre le projet de loi « pour la continuité des revenus d'artistes auteur·ices » (troisième pièce-jointe)
- bref : combattre le capitalisme…
Depuis trop longtemps les artistes ne sont vu·es qu'à travers le prisme idéologique de la bourgeoisie, des êtres d'un talent divin qui ne peuvent s'abaisser au niveau des travailleur·euses. Les artistes créent, ils/elles ne travaillent pas ! Cette vision, à laquelle trop d'artistes adhèrent malheureusement à des fins de distinction sociale, les confine dans une insécurité matérielle qui les asservit toujours plus.
« Pour une sécurité sociale de la culture » par le groupe culture du Réseau Salariat, éditions du croquant 2024, collection Les cahiers du salariat.
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SNÉAD-CGT
Culture en lutte 56
Culture en lutte 35